Mon amour
Comment faire face à l’approche de la mort d’un être cher ? Comment trouver les mots pour dire l’indicible et affronter un sujet tabou ? Didier Ruiz invente un spectacle hybride croisant fiction et documentaire pour mettre en lumière le plus universel des évènements.
Une femme accompagne sa mère dans ses derniers jours. Elle va devoir soutenir son père et tenir le coup. Pour l’un, c’est 50 ans d’une vie à deux qui se termine. Pour elle, c’est un brusque changement de statut. Didier Ruiz a passé commande à Nathalie Bitan dont l’écriture ultra-sensible mêle acuité du regard et onirisme. À la fiction, il adjoint des interventions d’experts : une psychologue, un médecin, un philosophe ainsi qu’un chœur sorti de l’ombre. Tous ensemble, les vivants et les morts ainsi réunis sur scène, nous invitent à célébrer la vie et l’amour.
En partenariat avec le Théâtre de Corbeil-Essonnes.
La compagnie des Hommes
Mise en scène : Didier Ruiz.
Assistante à la mise en scène : Myriam Assouline.
Texte : Nathalie Bitan.
Dramaturge : Olivia Burton.
Scénographie : Emmanuelle Debeusscher.
Création lumière : Maurice Fouilhé.
Création sonore : Adrien Cordier.
Costumes : Marina Mathiot.
Régisseur lumière : Maurice Fouilhé / Pierre Daubigny.
Régisseur son : Tom Ménigault.
Avec : Marcel Bozonnet, Isabel Juanpera, Cécile Leterme.
Avec la participation en alternance de Emma Joux, Jean-Luc Langlais et Vianney Mourman.
Coproducteurs : Châteauvallon-Liberté, scène nationale, MC93-Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, MA scène nationale - Pays de Montbéliard, Les Bords de Scènes – Grand-Orly Seine Bièvre, Théâtre Cinéma de Choisy-le-Roi, Scène conventionnée d’intérêt national
– Art et Création pour la diversité linguistique, Théâtre de Chevilly-Larue et Le Grand Sud / Ville de Lille.
Avec l'aide à la résidence du Conseil départemental du Val-de-Marne.
La compagnie des Hommes est en résidence aux Bords de Scènes avec le soutien de la DRAC Île-de-France et du département de l’Essonne.
Elle est conventionnée par la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France et
par la Région Ile-de-France.
« Le moment est venu pour moi d’explorer de nouveaux langages, d’inventer une forme hybride, un spectacle avec fiction et documentaire, avec acteurs et non acteurs. Pour cela, j'ai demandé à Nathalie Bitan, une complice de longue date, d'écrire un texte de théâtre s'inspirant de la fin de vie de sa propre mère.
Mon amour parle de l’amour et de la mort. La question de la fin est toujours là. Le père, la mère qui va partir mais aussi le conjoint, la compagne. Un double mot fin qui apparaît. Pour le conjoint, 50 ans d’histoire qui se terminent. Une absence qui met un terme à une vie à deux.
Pour la fille ou le fils, une mutation, un passage d’un statut à un autre. Une nouvelle place, un nouvel espace. Comment dit-on ces moments ? »
LA COMPAGNIE DES HOMMES
La compagnie des Hommes, c’est depuis vingt ans une tentative de faire du théâtre d’une autre manière. Faire théâtre, c’est-à-dire, ensemble, vivre des émotions qui nous transforment. Un avant et un après. Un moment de partage de fragilité, c’est ça peut-être faire théâtre. Et puis ce chemin de vingt ans a rencontré la poésie et la vérité des non acteurs, que j’appelle tendrement les « innocents » par opposition aux comédiens professionnels. Auteurs d’un jour ou d’une saison. Par le lien de confiance qui se tisse entre eux et moi, je les invite à se raconter.
Didiez Ruiz