« Je représente ce que toute une partie de vous refuse : l’incohérence, l’indiscrétion, l’orgueil, la vanité, l’engagement politique naïf, la violence désordonnée, le refus catégorique, le manque de ménagements, la méchanceté. Je pourrais ne pas m’arrêter. Avec tout ce bordel que je trimballe, je fais des livres ».
Un temps journaliste pour une émission de télévision, Marguerite Duras collectait sa matière brute auprès d’anonymes : la stripteaseuse Lolo Pigalle, le mineur André Fontaine, l’employée de cafétéria Liliane Kupscak ou encore la bibliothécaire Suzanne Langlet et sa nièce. Autant de figures que trois remarquables comédien•ne•s incarnent sur scène, entre reconstitution d’interviews, improvisations et rencontres fantasmées. Ce faisant, la metteuse en scène Isabelle Lafon dessine en creux un portrait méconnu de cette silhouette auréolée d’un éternel nuage de fumée : celle dont le credo était d’écrire publiquement ce que l’on cache au grand jour.
« C’est un spectacle ultra-sympathique, bourré de chemins de traverse, de fausses-vraies digressions, d’imprévus, de péripéties, qui ne sanctuarise pas la grande autrice, mais s’ancre sur sa curiosité sans limite. » Libération
Compagnie Les Merveilleuses
D’après les dits et écrits de Marguerite Duras.
Mise en scène : Isabelle Lafon.
Avec : Pierre-Félix Gravière, Johanna KorthalsAltes, Isabelle Lafon et Margo.
Lumière : Laurent Schneegans.
Assistante à la mise en scène : Jézabel d’Alexis.
Administration : Daniel Schémann.
Production : Compagnie Les Merveilleuses.
Coproduction : Le Printemps des Comédiens, La Colline - Théâtre national, Théâtre Dijon-Bourgogne Centre Dramatique National, Compagnie Les Merveilleuses.
La compagnie Les Merveilleuses est conventionnée par le Ministère de la Culture - DRAC Ile-de-France.